La réalité virtuelle est une technologie très efficace pour communiquer avec le grand public et a le pouvoir d’engager et d’inspirer les étudiants dans l’éducation. La réalité virtuelle est connue pour renforcer l’attention et la motivation et permet un apprentissage attrayant et efficace. Les micro-organismes planctoniques englobent une énorme diversité de formes de vie et jouent un rôle clé dans le réseau alimentaire marin et la biogéochimie des écosystèmes océaniques. Malgré l’importance cruciale du plancton marin pour les écosystèmes marins et le climat de notre planète, le grand public n’a encore qu’une idée diffuse/abstraite de l’aspect de tous ces micro-organismes marins qui flottent dans les océans. Or, le plancton étant essentiellement microscopique, il reste largement inaccessible/élusif et méconnu, donc insignifiant, du grand public et des décideurs. L’animation 3D est donc une approche très attrayante et appropriée pour transmettre les connaissances scientifiques et la beauté de ce monde planctonique sous-marin.

Basé sur la réalité virtuelle, nous avons développé le projet PlanktoQuest, qui vise à dévoiler le monde microscopique merveilleux et complexe du plancton et à sensibiliser à la diversité du plancton et à son importance écologique. Vous pouvez explorer de manière interactive l’intérieur des microalgues marines (phytoplancton) en utilisant uniquement vos mains (pas de manettes) : vous pouvez choisir et attraper un plancton qui nage, disséquer les organites et en apprendre davantage, nourrir le plancton avec des nutriments et faire un voyage à 360° à l’intérieur d’une cellule. Nous avons utilisé des modèles 3D à partir de données de microscopie électronique 3D (FIB-SEM : Focused Ion Beam Scanning Electron Microscopy) de différents organites de microalgues (chloroplaste, mitochondrie, noyau) couvrant différents groupes de microalgues, tels que les coccolithophores, les dinoflagellés, les haptophytes. L’immersion dans l’océan sera totale grâce à des vrais sons d’organismes marins (poissons, crustacés) que nous avons utilisé pour la bande sonore (merci à Lucia Di Iorio, éco-acousticienne pour les sons).